En 2018, selon les données de Santé publique France, un peu moins de 4 % des Français utilisent quotidiennement une cigarette électronique.
Près de 5 ans plus tard, ces données ont largement évolué. La cigarette électronique a effectivement aidé de nombreux fumeurs à abandonner la cigarette conventionnelle, qui est très nocive. Cependant, à ce jour, tous les contours de cette invention ne sont pas encore connus.
Si vous vous intéressez à votre santé cardiovasculaire, découvrez les conséquences de la cigarette électronique sur cette dernière.
Sommaire :
La réduction des risques cardiovasculaires
Les boutiques qui vendent des cigarettes électroniques ne cessent de se multiplier à cause de la croissance du nombre de vapoteurs. Face à l’ampleur de la situation, le phénomène est devenu une question de santé publique sur lequel de nombreux pays dans le monde se penchent.
C’est ce qui justifie l’étude E-cigarette Use and Risk of Cardiovascular Disease publiée dans la revue médicale Circulation de l’American Heart Association (AHA).
Dans le cadre de cette étude, les risques cardiovasculaires ont été observés sur une population de 24 000 personnes, constituées de fumeurs, de vapoteurs et de personnes qui ne fument et ne vapotent pas.
À l’issue de cette étude, les résultats ont révélé que les vapoteurs et les non-fumeurs ont le même risque de développer n’importe quelle maladie cardiovasculaire. Par rapport aux fumeurs, les vapoteurs présentaient plutôt une réduction de risques de maladies cardiovasculaires de 30 à 40 %.
Au regard de ces données scientifiques, il est clair que l’e-cigarette n’est pas responsable de maladies cardiovasculaires. Si une personne qui vapote développait une telle maladie, le risque serait bien lié à une prédisposition héréditaire ou son mode de vie.
Mieux, au regard des bienfaits de la vape sur l’organisme, on peut déduire que l’e-cigarette est bénéfique pour la santé cardiovasculaire. Grâce à ses propriétés anxiolytiques, l’e-cigarette vous met à l’abri des effets néfastes du stress. Si vous en recherchez, adoptez par exemple le Crown 5 pour vivre pleinement votre expérience.
La vape est également recommandée pour traiter les états de dépression. De même, lorsque vous souffrez de troubles du sommeil, il vous procure une meilleure qualité de sommeil. Tous ces points positifs sur votre organisme en général agissent particulièrement sur votre cœur.
Il est important de souligner que les effets positifs de la vape sont nuls lorsque vous fumez également. L’e-cigarette ne contribuera pas dans ce cas à réduire les risques de survenue de maladies cardiovasculaires. Si vous avez les deux habitudes, vous êtes très exposé aux risques de maladies cardiovasculaires au même titre qu’un fumeur.
Les conséquences liées aux e-liquides aromatisés
Pour produire de la vapeur, l’e-cigarette utilise une substance spéciale appelée « l’e-liquide ». Même si la cigarette électronique n’est pas considérée comme nocive pour la santé cardiovasculaire, les e-liquides notamment les liquides aromatisés sont souvent mis en cause aujourd’hui par différentes études scientifiques.
En effet, il a été démontré que certaines substances chimiques ont des effets sur la capacité de survie des cellules endothéliales. Ces substances sont contenues dans des arômes comme :
- La vanille ;
- Le caramel ;
- Le caramel au beurre salé ;
- Le menthol ;
- La cannelle.
Ces arômes peuvent donc être nocifs pour le cœur. De nombreuses études se poursuivent actuellement pour démontrer plus clairement les effets de la cigarette électronique sur la santé cardiovasculaire. Il faut également ajouter que les différents risques sont liés au débit de la vapeur et à l’intensité de votre dispositif.
Dans tous les cas, vous devez vous-même savoir choisir vos arômes afin de ne pas vous exposer inutilement à des risques de maladies.
Le respect d’une stricte réglementation
Les autorités publiques ont la charge du bien-être de leur population. À cet effet, elles doivent prendre les mesures de nature à éviter la commercialisation des substances considérées comme nocives pour la santé cardiovasculaire. À défaut, la production et la commercialisation de ces substances doivent être bien contrôlées.
Dans l’Union européenne par exemple, la teneur en THC doit être inférieure à 0,3 %. C’est déjà une avancée non négligeable. Cependant, individuellement, les États doivent aller plus loin.